Search - Crespin, Van Dam, Lombard :: Bizet: Carmen (Highlights)

Bizet: Carmen (Highlights)
Crespin, Van Dam, Lombard
Bizet: Carmen (Highlights)
Genre: Classical
 

     
?

Larger Image

CD Details

All Artists: Crespin, Van Dam, Lombard, Orchestre Philharmonique de Strasbourg
Title: Bizet: Carmen (Highlights)
Members Wishing: 0
Total Copies: 0
Label: Les Incontournables
Original Release Date: 1/1/2002
Re-Release Date: 8/12/2002
Album Type: Import
Genre: Classical
Style:
Number of Discs: 1
SwapaCD Credits: 1
UPC: 809274509826
 

CD Reviews

Peut-être la meilleure Carmen
Constantin Declercq | 12/13/2006
(5 out of 5 stars)

"Il existe plusieurs versions de ce disque (dont un double disque avec sur le second cd «L'Arlésienne» et la «Symphonie en Ut mineur») mais dans chaque édition ou réédition on n'a que la même douzaine d'airs. Même si la version intégrale existe, elle est difficile à trouver (le coffret de trois vinyls est plutôt plus facile à trouver que le cd par contre). Dans cette version enregistrée en 1975, on a une affiche francophone ce qui est plus qu'appréciable car ainsi on évite les déboires de la «pâtée» trop souvent caractéristique des chanteurs hispanophones ou anglophones. Régine Crespin est bien sûr comme d'habitude royale d'expressivité, de finesse et d'émotion. Il faut souligner qu'elle n'avait pas encore chanté ce rôle sur scène. Alain Lombard dirige son orchestre avec vigueur et les choeurs de Strasbourg sont comme on les attend. José Van Dam est un Escamillo qui comme d'habitude éclipse un peu Gilbert Py en Don José. Dans les coupures, la plus inexplicable est le troisième thème du prélude. Il n'en comporte ici que deux : la corrida et le toréador ; le thème du destin si important et si poignant manque, ce qui est dommage (et n'aurait fait qu'une petite minute et demie en plus). Il se trouve que ce choix tronqué est le même que celui fait pour la version de 1930 de Conchita Supervía. C'est d'autant plus dommage que ce thème du destin est un leitmotiv qui revient plusieurs fois dans l'opéra particulièrement dans la dernière scène («C'est toi ? C'est moi !») ; celle-ci est d'ailleurs une réussite absolue avec une Crespin qui donne la chair de poule. Manque aussi le trio des cartes et, détail irritant, il n'y a pas de livret."